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Transport routier : Risque routier

 Les conducteurs routiers professionnels sont plus exposés aux accidents de la route que d’autres professions, vu le temps passé au volant. 



Prévenir le risque routier professionnel consiste à agir sur :

les déplacements : organisation 

■ les véhicules : choix de véhicules appropriés, en bon état, sûrs…

■ les communications lors des déplacements : instauration d’un protocole

■ les compétences : formation initiale et complémentaire.

  Organisation des déplacements

La gestion et la programmation globale des déplacements par l’entreprise (dans le temps, la durée…) sont un des points clefs de la réduction du risque routier.

Tout déplacement se prépare depuis l’entreprise, et non au dernier moment, sur la route… 

Il est nécessaire d’organiser au sein même de l’entreprise la prise des rendez-vous, la planification des tournées, le choix des itinéraires, l’appréciation des distances parcourues,le respect des temps de pause, la gestion des urgences et des retards.

Réduire l’exposition au risque routier lors de déplacements, c’est:

  ■ limiter des distances quotidiennes parcourues ou de la durée de conduite, de jour comme de nuit. Il faut notamment penser à respecter les prescriptions réglementaires des temps de conduite et des temps de pause, et les temps de récupération nécessaires pour limiter la fatigue lors de la conduite.

 ■ planifier et rationaliser des déplacements longs.

 ■ préconiser autant que possible l’usage de l’autoroute : ce réseau est en effet beaucoup plus sûr que les voies nationales ou départementales. 

 ■ respecter les règles du Code de la route.

Une telle réflexion peut être menée en collaboration avec des clients et/ou des fournisseurs habituels. Une démarche conjointe de prévention du risque routier permet:

 ■ d’optimiser l’organisation des tournées (importance du rôle du service en charge de la régulation pour mieux comprendre l’urgence exprimée par le client avant de la répercuter).

 ■ de prendre en compte la sécurité dans la  négociation des délais de livraison.

 ■ de mieux coordonner les tâches pour le retrait ou la livraison de marchandises.

   Véhicule adapté

   Au moment de l’achat ou de la location d’un véhicule, il faut s’assurer que celui-ci est doté des meilleurs équipements de sécurité et d’aide à la conduite existants (système de freinage par assistance électronique, airbags, esp, sellette de sécurité par exemple…).

   Un contrôle de l’état et un entretien régulier des véhicules contribuent à limiter les risques d’accidents sur la route et participent à la sécurité des salariés.

   Les entreprises doivent mettre en place une organisation permettant le maintien en bon état de maintenance des véhicules:

   ■ désignation d’un responsable du parc

   ■ planification des entretiens des véhicules,

   ■ mise en place d’un carnet d’entretien pour chaque véhicule à la disposition du conducteur.

  Les conducteurs doivent être encouragés à signaler tout dysfonctionnement. Pour être efficace, cette remontée d’informations doit être organisée et formalisée selon un circuit établi (fiches d’observations, demandes d’interventions. Les règles d’entretien doivent être définies par l’entreprise. 

  La périodicité des contrôles doit être adaptée aux conditions d’utilisation des véhicules et aux préconisations du constructeur.

   Communication

   Téléphoner au volant déconcentre le conducteur et le détourne de sa tâche de conduite. De nombreuses études montrent que téléphoner en conduisant accroît les risques d’accident, y compris avec un kit «mains libres».  

   Il est donc recommandé aux entreprises de proscrire l’utilisation du téléphone au volant d’un véhicule, quel que soit le dispositif technique utilisé.

   Il est nécessaire d’instaurer un protocole de communication qui permette aux conducteurs de rester en liaison avec leur entreprise et leurs clients, sans mettre en danger leur sécurité sur la route. Ce protocole doit répondre aux besoins de l’entreprise tout en accordant la priorité à la sécurité du salarié. 

   Il permet de préciser dans quelles conditions ce dernier devra utiliser son téléphone portable lorsqu’il est en mission, par exemple :

  ■ communications quand le véhicule est à l’arrêt uniquement

  ■ renvoi automatique des appels

  ■ fixation des plages d’appels sur les temps de pause de conduite.

    Compétences

Les poids lourds peuvent avoir des caractéristiques très variables et nécessitent l’acquisition ou la maîtrise de compétences spécifiques.

   Les entreprises doivent mettre en place une formation complémentaire des Formation initiale minimale obligatoire (FIMO) et Formation continue obligatoire (FCO) correspondant à la prise en main du véhicule et de toutes les options présentes sur le véhicule. Elles pouront s’aider pour cela des notices d’instruction fournies par le fabricant.

Ceci s’intégrera dans un dispositif permettant un suivi régulier et une mise à jour des qualifications des salariés, en fonction de l’évolution du parc de véhicule.





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